Le 30 janvier 2024, Raluca Prelipceanu a présenté le livre « Élites roumaines en France » issu du projet « Les Âges de la migration roumaine en France » qui présente le parcours de quelques roumains, des personnalités plus ou moins connues.
Mme. Ioana Bivolaru, l’ambassadrice de Roumanie en France, a adressé à cette occasion un mot de bienvenue en soulignant le fait que les liens avec la communauté roumaine en France est une priorité de son mandat.
M. Jean-Christophe Dumont, chef de la Division Migrations Internationales dans le cadre de l’OCDE, a présenté des statistiques sur les migrants roumains en France et a souligné l’importance de cette communauté.
Raluca Prelipceanu a argumenté le fait d’avoir employé le concept d’élites dans un sens large, en suivant le propos de Nancy Green et Marianne Amar. Ainsi, les élites sont définies par opposition avec les personnes sans études et, par conséquent, elles englobent également les personnes qualifiées de tous les domaines et les étudiants. On peut identifier trois périodes dans la migration des élites roumaines selon les conditions politiques, économiques et sociales du pays d’origine: la première période pendant le communisme, les racines étant entièrement coupées, la deuxième période pendant la première décennie après la chute du communisme, caractérisée par une période de transition assez difficile. La dernière période est celle qui commence en 2002 avec la libre circulation en Europe, mais surtout en 2007, suite à l’adhésion à l’UE.
Le vernissage Borangic. La soie dans la tradition vestimentaire roumaine célébrera le 30ème anniversaire de l’entrée de la Roumanie au Conseil de l’Europe.
L’exposition est consacrée au fil du soie, aux tissus en soie utilisés par les paysans du sud de la Roumanie pour la créations de leurs costumes traditionnels ou accessoires. Borangic. La soie dans la tradition vestimentaire roumaines nous fait découvrir des rares exemplaires, de blouses, d’écharpes/marame, de costumes traditionnelles créées au sud du pays à partir du fil de soie. Depuis quelques siècles la soie est utilisée dans les créations des costumes populaires festives et on y voit la richesse et l’élégance de ces créations. La découverte du fil du soie remonte à 4500 avant J.C en Chine, ensuite on le retrouve dans la période gréco romane. A partir du 12eme siècle la sériciculture se répande dans toute l’Europe et dans la Valachie par l’intermédiaire des marchands. Depuis le 19eme siècle la soie entre dans la production domestique des ménages roumains. Les pièces exposées sont des illustrations de la tenue populaire roumaine de fêtes à laquelle s’ajoutent quelques signes spécifiques locaux. Ces signes avaient une fonction sociale et symbolique particulière, soulignant le besoin de prestige et de représentation. De cette manière, les règles vestimentaires de cérémonie et les langues étaient respectées.
Nous remercions la Commission permanente roumaine auprès du Conseil de l’Europe Strasbourg et M Ambassadeur E. S. Ioan JINGA, représentant permanent de a Roumanie au Conseil de l’Europe de nous avoir permis ce vernissage.
Nous remercions Madame Doina MARIAN, Directrice de l’Institut culturel Paris, Roxana DECA, Musée d”Olténie Craiova, Niculina STOICAN, Le groupe Folklorique “Maria Tanase”, Daniela IANCU, Raluca PRELIPCEANU, Arche Culturelle Paris.
L’exposition Borangic. La soie dans la tradition vestimentaire roumaine est consacrée à l’histoire du fil de soie – borangic et de la sériciculture ainsi qu’au rôle que le tissu de – la soie a joué dans la tradition vestimentaire roumaine en tant qu’élément spécifique et marquant du costume de fête. Cette exposition se propose de présenter des costumes traditionnels provenant su Sud de la Roumanie et des pièces de la région d’Arges et de Muscel. Plus de 30 pièces documentaires, des photos et des films documentaires nous font découvrir l’incroyable création populaire roumaine caractérisé par l’utilisation du fil de soie.
Remerciements : Doina Marian, Teodora Leu, Institut culturel roumain, Roxana Deca, Musée d’Olténie Craiova, Daniela Iancu, Raluca Prelipceanu, Andy Lisac, Association Arche culturelle, Elena Iagar, Centre culturelle et artistique Arges, Niculina Stoican, groupe folklorique « « Maria Tanase.
L’exposition aura lieu à l’Institut culturel roumain, au 1 rue de l’Exposition 75007 Paris , du 27 juin au 27 juillet.
13 February 2024• byRaluca Prelipceanu
13 February 2024• byRaluca Prelipceanu
13 February 2024• byRaluca Prelipceanu
13 February 2024• byRaluca Prelipceanu
13 February 2024• byRaluca Prelipceanu
17 December 2023• byRaluca Prelipceanu
13 February 2024• byRaluca Prelipceanu
13 February 2024• byRaluca Prelipceanu
13 February 2024• byRaluca Prelipceanu
17 December 2023• byRaluca Prelipceanu
L’architecture et la peinture traditionnelles sont affectées par les turbulences de l’histoire.
Le monde entier regarde ce qu’il est en train d’arriver. La culture a ses racines aux origines de l’humanité mais elle change tout le temps.
Le sacre et le profan, les rituels et les fêtes structurent les cycles de vie des communautés. Ces éléments réaffirment l’identité de ceux qui les pratiquent.